Gilles Grangier est une figure marquante des années 1950-1960. Sa mise en scène est sobre et ses personnages ancrés dans la réalité sociale et culturelle de leur époque. A la croisée du cinéma populaire et du polar, son style est un équilibre entre réalisme, simplicité et profondeur.

La ressortie en version restaurée de plusieurs de ses films est l’occasion pour l’Embobiné de vous proposer deux de ses polars en noir et blanc.

Simon Belin, acteur de second plan, est témoin d'un meurtre. Il dénonce le coupable, Lino Ferrari. Cette affaire lui apporte la célébrité. Ferrari, incarcéré, s'évade. Il jure de tuer Belin sous trois jours.

Lino Ventura, jusqu’alors habitué aux seconds rôles mutiques et brutaux, se révèle dans la dernière partie du film.

« Porté par une très belle bande originale de Joseph Kosma, très variée, et par la photographie de Thirard qui colle de près aux enjeux du film, Trois jours à vivre est une belle réussite, par sa dimension documentaire, dans la peinture de la province et des petites rues parisiennes, par son écriture, et par la remarquable tension criminelle qu’il impose. ll s’inscrit parfaitement dans la filmographie de Grangier dans la seconde partie des années cinquante, une succession de films marquants qui méritent d’être redécouverts. » (DVDclassik)

Court métrage

POOL de Francis Magnin

Fiction - 07’50 - France - 2019